Berlin

Marathon de Berlin, 26 Septembre.

Il y a déjà plusieurs années que le projet germait dans la tête de certains. Et si on allait courir le marathon de Berlin.
En fin d'année dernière le président prends les choses en main et commence à prospecter pour trouver des horaires d'avion et un hébergement sur place.
En février, réservation des dossards et des billets d'avion pour les 5 coureurs et leurs accompaganteurs. Il reste quelques mois à attendre, mais il faut s'inscrire tôt sur ce genre d'épreuve pour être sur d' avoir son dossard.
Début juillet début des entraînement spécifiques, la date approche, il faut passer l'été à allonger les séances.
Enfin le 24 septembre, jour du départ arrive. Nous devions partir à 8, mais suite à un petit soucis Christian Caule restera en France. Pour les 7 autres ce sera départ de l'aéroport de La Rochelle, avec une certaine pression, due à un premier vol pour certains, et au stress lié à la course pour les autres.

Première partie de voyage en souplesse, jusqu'au momentt de l'atterrissage, ou le pilote nous le fait sur une roue. Ce n'est pas une figure de style, juste le vent très fort qui souffle sur Londres, en plus de la pluie qui nous accueille.

Le temps de boire un thé,

De manger une assiette de pâtes,

Avant de repartir pour Berlin, passage au contrôle de sécurité avant embarquement. Les Anglais sont plus pointilleux que lors du passage à La Rochelle, plusieurs de nos bagages à main seront fouillés, dont celui de Sylvie qui a eue la mauvaise idée de laisser sa trousse de toilette dedans. Avec l'interdiction devoyager avec des flacons de plus de 100 ml en cabine ça ne pardonne pas : fouille complète du sac, et grosse surprise pour les douaniers, un sac de poudre blanche....
Alors allez expliquer à ces douaniers, qui ne parlent pas français, que c'est de la boisson énergétique, quand en plus ils détectent des traces d'explosif dans le bagage.
Après moultes explications nous repartons enfin vers l'embarquement, avec la chance que notre vol soit retardé.
Arrivée à Berlin au milieu de la nuit, premier problème avec les distributeurs de tickets de métro qui ne veulent pas de nos cartes bancaires.

Arrivée à l'hébergement, heureusement la personne de service parle un peu français, trêve pour le traducteur. Tout le monde est rapidement au lit.

Samedi 25, petit déjeuner, et départ pour un ancien aéroport, lieu du village marathon et du retrait des dossards. Grosse foule dans les halls et pour retirer les précieux sésames. 40 000 inscrits. Passage sous une fausse porte de Brandebourg dans l'ultime hall et on arrive au guichets de retrait.

Ensuite, après quelques achats dans le village partenaires, sortie pour se rendre place de Brandebourg, et voir pour de vrai la fameuse porte, et le parlement allemand.
Surprise, il pleut, et cette pluie ne nous quittera pas avant notre départ.
Petite promenade pour trouver un restaurant, mais les allemands doivent préféré la nourriture rapide et nous cherchons des pâtes.
Retour sur l'hébergement, et déjeuner tardif à la pizzéria à coté.
Petite sieste et détente avant le diner et un coucher pas trop tard pour être en forme le grand jour.

Dimanche 26, lever 6h00, petit déjeuner, et départ pour le grand saut dans le marathon.
Beaucoup de monde dans le métro, pas besoin de refléchir, juste suivre le mouvement.
Entrée dans la zone de vestiaire, dépose des sacs, et on est partis pour se mettre en place sur la ligne de départ, chacun dans son sas.
Arrivée de Laurent Fleuret 803° en 2h56'29", Laurnet Grousset 1610° en 3h04'13", Lyonel Bruzac 2935° en 3h15'08", Joël Geay 4093° en 3h22'41", et de Sylvie Reichhard 213° femme en 3h24'43".
Plus que les performances sous la pluie, nous retiendrons la merveilleuse organisation de cette course, et le public massé tout au long du parcours, encourageant sans relache l'ensemble du peloton.
Retour vers l'hébergement après avoir cherché Lyonel un bon moment dans la foule, douche, et premier debrieffing.

Soirée tranquille entre discussions, diner et quelques bières pour la récupération.

Lundi 27, retour à l'aéroport de Berlin, ou notre avion nous attends.

Passage sans encombres par Londres, ou nous prenons le temps de déguster une spécialité britanique : La Guinesse.

Et c'est le retour au bercail, et la reprise du travail dès le lendemain matin.

Mercredi 29, retour au stade pour célébrer nos performances avec les autres athlètes qui ont partagées nos séance tout au long de l'été. Et comme nous sommes un peu gaulois ce sera autour d'une table avec un peu de bière allemande.
Il ne reste plus qu'une question maintenant, on repars ou et quand.

Parce que c'est sur on va repartir en faire d'autres courses comme celle-là. Alors si vous souhaitez vous joindre à nous soyez vigilants.............